Créé en 1969 par le bassiste Bob Brault, le saxophoniste Gérard Pisani (qui a accompagné Johnny Hallyday), le batteur Jean-François Leroy, le chanteur et guitariste Patrick Dietsch et le chanteur et clavier Paul-Jean Borowsky, le groupe se fait d'abord connaître par un premier hit, "Tout tremblant de fièvre". Martin Circus se distingue par des compositions originales très "rock progressif" comme des groupes tels que "Soft machine" ou les "Mothers of invention" de Frank Zappa. Les textes sont inspirés par les poètes de la "Beat Generation". Ils se produisent dans des concerts multiples, lors de festivals, et dans des salles de plus en plus importantes, jusqu'à l'Olympia. Après la sortie de leur album live, "En direct du Rock'n'roll circus", hiver 1969-70, lors du MIDEM de janvier 1970, le métier et la presse pop les désignent comme le groupe français numéro 1.[réf. nécessaire] En cette année 1970, ils apparaissent dans de nombreuses émissions de TV et continuent de tourner dans toute la France, notamment pendant l'été en première partie de Johnny Hallyday. À la fin de l'année 1970, Jean-François Leroy, Patrick Dietsch et Paul-Jean Borowsky quittent le groupe.
De nouveaux membres rejoignent Martin Circus en 1971 : le guitariste Alain Pewzner et le batteur René Guérin, puis le claviers Sylvain Pauchard et le guitariste-chanteur Gérard Blanc, tous deux ex-membres du groupe Les Balthazar. La formation enregistre, courant 1971, un double album, Acte II, qui contient notamment le titre Je m’éclate au Sénégal, lequel révélera Martin Circus au grand public et assurera la notoriété du groupe. Dans le paysage musical français du début des années 70, Martin Circus se distingue en proposant des compositions originales interprétées par les musiciens de la formation et des textes inspirés par le mouvement hippie. En complément des concerts et des nombreux festivals où il se produit, le groupe assure pendant quelques années les premières parties de vedettes comme Jacques Dutronc, Claude Nougaro, Claude François et Johnny Hallyday.
En 1974, les membres de Martin Circus sont à l'affiche du premier opéra rock français La Révolution française, qui se produit pendant deux mois au Palais des Sports de Paris, aux côtés d'Antoine, d'Alain Bashung et d'autres artistes. Ils reviennent au rock l'année suivante avec un album de reprises de titres des années 1960, N°1 USA - Hits des 60s. Ils enregistrent à cette occasion Marylène, adaptation d'une chanson popularisée par les Beach Boys, Barbara Ann, qui restera sans doute leur plus grand tube.
Le groupe continue à enchaîner les concerts, partageant la scène avec Michel Sardou, Joe Dassin et Gérard Lenorman puis se produit à l’Olympia en première partie de Dave en 1978. Ses membres tournent la même année dans Les Bidasses en vadrouille, film inspiré par les comédies des Charlots, et dont ils signent la musique. Le titre Disco Circus, tiré de la bande originale du film, se classe même dans les palmarès américains. La musique de Martin Circus reflète alors les tendances du début des années 1980 : disco, new-wave, variété, etc.
De succès en déception, le groupe connaît des dissensions qui poussent Sylvain Pauchard et Alain Pewzner à s'en éloigner en 1985 pour rejoindre Daniel Balavoine en concert puis en studio. Gérard Blanc entame alors une carrière solo. Il sera numéro 2 du top 50 en 1987 avec Une autre histoire[1] et essaiera de renouveler ce succès avec son deuxième titre, Du soleil dans la nuit.
Après leur séparation, les membres de Martin Circus continuent leur carrière musicale : Gérard Blanc a sorti plusieurs albums solo, Alain Pewzner accompagne plusieurs artistes comme Jean-Jacques Goldman et Sylvain Pauchard a produit des titres pour d'autres groupes, notamment Les Avions.
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