lundi 24 novembre 2008

P18 Urban Cuban (1999-320kb/s)

Sous ce nom de code se cache Tom DARNAL, chercheur en son et image dans le civil, chef d’orchestre à la scène et (bien) entouré d’une foule d’artistes contributeurs en général. Tom commence son aventure musicale en 82 avec le groupe GPS, groupe totalement oublié dont le « Quand revient l’été » reste malgré tout classé au top 10 des singles punk français des Inrocks !! Il bifurque en parallèle dans le graphisme & devient bientôt le concepteur et designer de l’iconographie de la Mano Negra, avant d’intégrer définitivement le groupe aux claviers.

La fin de l’aventure Mano coïncide avec les premiers pas de P18 dans les caves de Patchanka en plein Paris 18ème avec des bandes de musiciens plutôt Electro et très inspirées Drum & Bass. Le 1er album « URBAN CUBAN » sort en 99 et concrétise l’une des premières fusion électro et world music, une expérience qui doit toute son authenticité à la complicité de Barbaro Teuntor, trompettiste cubain rencontré au cours de la tournée sud-américaine de Mano Negra en cargo, et sa famille qui ont immergé Tom dans le répertoire traditionnel des musiques de La Havane.

Un collectif composé de musiciens et danseuses, français & cubains, est mis sur pied, Tom & P18 entament alors une série de tournées emmenant le groupe à travers la planète tant en Europe qu’à Cuba ou aux Etats-Unis et en Chine. La musique de P18 sera à cette époque régulièrement utilisée comme support à des films hollywoodiens grand public tels que The Yard, Maid in Manathan, Chili con Carne… Et va contribuer à la réputation grandissante du groupe.

En 2002 sort « ELECTROPICA » unanimement salué par la critique ; Tom y pousse encore plus loin l’expérience électronique tout en restant au service du son traditionnel. D’autres tournées s’enchaînent : « Tant mieux si la route est longue, nous ferons le tour du monde »… jusqu’en 2004. S’en suit une période de break où Tom vaque à divers projets, en tant que réalisateur (Dvd Mano Negra ) ou compositeur (B.O films et documentaires).

La collaboration active de Thomas Martinez va permettre de jeter les bases de « VIVA P18 », nouvel opus du groupe. Tom revient à une conception plus traditionnelle dans le traitement du répertoire afro cubain, le tout émaillé de cette empreinte funky qui constitue l’un des éléments clé de son style. Les retrouvailles avec Sylvano Matadin bassiste d’Urban Dance Squad remettent sur pied un nouveau combo Live. Le ton se fait plus détaché, après une période militante et dilettante , Tom est revenu à une vision plus personnelle du monde, une attitude qu’il illustre par cette formule : « Anarchy is the key, latin is the Melody ».

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samedi 22 novembre 2008

vendredi 21 novembre 2008

LA RUDA SALSKA - L'Art De La Joie (1999-320kb/s)

La Ruda est un groupe de rock alternatif festif de Saumur formé en 1993. Il est initialement appelé La Ruda Salska, nom inspiré de celui d'une ville polonaise : Ruda Śląska; mais aussi de leurs goûts musicaux (rock, ska, salsa), et donc de la musique qu'ils font. En 2003, ils décident de raccourcir le nom pour s'appeler La Ruda. Les modifications de la formation et du nom amènent également un changement dans leur style musical pour se diriger vers du pop-rock accompagné d'une section cuivre.

Une première formation se créé en 1993 à Saumur. Trois mois plus tard, le groupe enregistre un titre, Radio ska qui sort sur la compilation Ni Jah, ni maître.
Le groupe éclate en 1995. De ce premier groupe, il reste Pierrot (chant) et Manu (batterie). Viendront se greffer Fred (guitare), Jam (basse), Richtoune (guitare), Roro (trombone), Daddy (trompette), et François (saxophone).
Le groupe enregistre une démo de cinq titres, dont Porque no la vida, Babylone, et Radio ska. Le morceau Porque no la vida sort sur une compilation américaine Ska spanich language sur le label MOON RECORD.
Le premier album (Le Prix du silence) est enregistré dans un garage et sort en autoproduction en 1996. Le groupe signe avec Tripsichord qui distribue l'album (Tripsichord disparaîtra en même temps que Small Axe en 2004). François quitte le groupe en 1996 ou 1997, remplacé par Philly.
Le deuxième album (L'art de la joie) arrive en 1999, toujours distribué par Tripsichord.
En 1999, le groupe signe un contrat avec Yelen qui rachète alors les droits des deux premiers albums.
En 2000 sort le premier album live, reprenant des titres des deux premiers albums et 3 inédits : Roots ska goods joué par Loïc Da Silva -collaboration qui donnera par la suite l'album de reprise a l'accordéon- L'instinct du meilleur -morceau d'introduction des concert de La Ruda- et Candide révolver. La Ruda Salska change de bassiste: Jam s'en va, et Pee-Why arrive.
C'est en 2001 que sort le premier album studio chez Yelen, Passager du réel, le troisième album du groupe.
Le contrat avec Yelen est rompu en 2003 par Sony/Yelen. Le groupe monte donc sa propre structure: Les Associés du Réel. Le groupe sort ensuite l'album Loic Da Silva joue La Ruda Salska, avec 10 titres joués à l'accordéon, dont un inédit, Mado.
En 2004, un contrat est signé avec Wagram musiques pour la distribution mondiale (hors Canada réservé pour les Disque Indica). Ce contrat arrive avec la sortie du quatrième album studio du groupe, 24 images/seconde, souvent considéré plus rock par les critiques. La Ruda se "sépare" de son Salska, sans l'oublier totalement, car encore utilisé parfois lors des concerts.
En 2005 sort Dans la vapeur et le bruit, un double album et double DVD live, enregistré pour l'occasion au Chabada à Angers les 16, 17 et 18 décembre 2004. Pee-Why quitte le groupe et sera remplacé par Bruixe, ex-bassiste de feu Kargol's.
La trajectoire de l'homme canon sort en 2006. Suite à plusieurs Show-Case dans des magasins, La Ruda a l'idée de faire un album acoustique, et se lance dans l'enregistrement. L'album Les bonnes manières versions légères et inédites sort chez Irfan le 1er octobre 2007.

Parallèlement à ce parcours discographique, La Ruda est avant tout un groupe de scène. Avec plus de 700 concerts au compteur, le groupe a su se faire connaître et attirer un auditoire toujours plus large. Les concerts sont toujours énergiques, le public chante, danse et saute dans tous les sens à l'image des musiciens, qui ne laissent que très peu de répit entre les morceaux.

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dimanche 9 novembre 2008

POSITIVE RADICAL SOUND - Bougnoule,Blacko,Negro,Bicot (1999-320kb/s)


Positive Radical Sound est un groupe qui nous vient de Caen, les petits gars de la troupe on fait leur petit bout de chemin et leur reggae-ragga écume les scènes et les esprits de France et de Navarre.



Tout commence autour d’un collectif de musiciens appelé « Dub Massive Posse » réunissant divers groupes régionaux tel que : Kétiloma, Bob Lézard, Lost Tribe, Massaï-Tiss, R-Kabalaya, Babouches Noires, Soul Keepers, Médina Médite, etc… C’est dans cet environnement que se forme le groupe Positive Radical Sound avec pour base une formation composé de cinq musiciens (Basse, Batterie, Clavier, Percus, Guitare, Pad Electro, Sax ainsi que trois chanteurs).
La fine équipe apré avoir fait quelques répètes fdait la première partie du groupe Saï-Saï, avec des morceaux essentiellement repris. C’est une réussite et les concerts s’enchaînent alors d’eux-même. Le groupe PRS commence à se faire une bonne réputation auprés du public de Caen et leur notoriété ne fait que s’agrandir.
Le groupe se définit comme des zicos éclectiques qui n’ont pas peur d’ouvrir leurs horizons musicaux tout cela teinté d’un humaniste partagé par tout les gens du groupe.

« Positive Radical Sound s’inscrit dans un concept de résistance dénonçant toute forme d’oppression, de manipulation, d’injustice et d’ignorance. »

L’année 1999 voit la sortie de leur premier 4 titres auto-produit et intitulé « Au delà démo ». Cette démo aura pour effet de les propulser sur le devant de la scène, en tant que première partie de gros groupes tel que Lee Perry, U-roy ou bien encore I Jah Man Levy.
Fort de leur expérience il embauche un manager/producteur et monte leur propre label « Les disques du T.A.F. ». Toujours dans la même année sort leur premier album « Bougnoule, Blacko, Negro, Bicot ». S’en suit une tournée de plus de 150 concerts à travers la France.
Le groupe Positive Radical Sound signe avec le label Tabou 1 en 2000 accompagné d’ une distribution chez Wagram. Pour un album qui se vendra bien (environ 7500 exemplaires).
En septembre 2001 le groupe se sépare finalement de leur label « Les disques du T.A.F. » pour une structure plus personnelle montée par eux-même sous le nom de « Terre-Mère ».
Dans le courant de l’année 2002, le groupe change de guitariste et Michel Mayetela rejoint la team. Qui sera changer lui aussi au profit de Pat, à noter l’ arrivée d’Elodie aux chœurs.
Durant l’été 2003 ils rencontrent Mad. Professor qui leur mixera deux de leurs morceaux.
C’est en Janvier 2004 que sort nationalement leur second opus «Ensemble » chez Tripsichord.

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