jeudi 18 décembre 2008

JOHNNY CASH - The sun years (1990-flac)


Il aurait pu être le héros du livre Les Raisins de la Colère de Steinbeck. John R. Cash naît pendant la Grande Dépression au sein d’une famille de sept enfants. Pour oublier la famine qui les frappe, sa mère Dolly chante du folk à tue-tête toute la journée. Johnny, désireux de l’accompagner, s’improvise guitariste. A 12 ans, il commence même à écrire ses premières chansons mais sa «jeune carrière» est mise en suspens lorsque son frère Jack trouve la mort, déchiqueté par une scie circulaire.

Ca n’est que six ans plus tard, alors qu’il est dépêché dans un corps militaire en Allemagne qu’il ose retoucher une guitare. Il fondera même un groupe : les Landsberg Barbarians. Durant son service, il perd également un tympan, ce qui est loin de le décourager puisqu’en 1954, libéré de ses fonctions, il signe avec la maison de disques Sun Records et enregistre avec le groupe The Tennessee Three son premier 45 tours : «Hey Porter» et «Cry, Cry, Cry». 100 000 exemplaires seront vendus.

Un an plus tard, Johnny Cash se lance en solo et donne naissance à une déferlante de titres rockabilly de «Folsom Prison Blues» à «I Walk The Line» et «Get Rhythm». Son nom est désormais sur toutes les lèvres, une popularité qui lui vaut de tenir le micro au Million Dollar Quartet aux côtés de Jerry Lee Lewis, Elvis Presley et Carl Perkins. Il fait également son apparition au cinéma dans le film Five minutes to live (il y joue le rôle d’un serial killer). Mais en 1957, le chanteur se brouille avec Sam Phillips, patron de Sun Records, et claque la porte du label au profit de Columbia.

C’est l’époque des tubes «All Over Again», «Don’t Take Your Guns To Town», celle des tournées à 300 dates et fatalement du mélange drogues-alcool. En 1961, il rencontre June Carter qui deviendra sa seconde épouse. C’est d’ailleurs cette dernière qui amène Johnny aux sommets de la gloire en co-écrivant «Ring Of Fire». Trois ans plus tard, Bob Dylan l’invite au festival folk de Newport. Johnny Cash est au plus mal : il se retrouve maintes fois arrêté pour possession de stupéfiants ou troubles de l’ordre public. Il brisera à maintes reprises - bien avant Kurt Cobain - sa guitare sur les projecteurs et a également inspiré Shining à Stephen King (il a détruit les chambres d’un motel à coups de hâche).

En 1967, il subit une overdose et ne remontera le cap qu’avec l’aide de June. Par gratitude et amour, il lui écrit un autre de ses morceaux phares : «I Still Miss Someone». Dès lors, sa carrière se rétablit, il obtient six Grammy et parcourt les Etats-Unis avec son autobus, le Johnny Cash Show, puis anime un show télévisé. Il continue enfin à jouer les méchants dans un épisode de Columbo et publie son autobiographie : L’Homme en Noir.

Dans les années 80, il lâche du leste suite à quelques problèmes de santé et abandonne Columbia. Il poursuivra pourtant sa tournée nationale en compagnie de son nouveau groupe, The Highwaymen. En 86, il tombe dans le coma suite à une double opération chirurgicale (il refusait de consommer des antidouleurs). Peu de temps après, il sympathise avec le producteur Rick Rubin qui donne un coup de jeune à sa carrière. Johnny Cash collabore avec U2 et Tom Waits puis Tom Petty, Soundgarden, Beck et les Red Hot Chili Peppers. Il fait également de multiples clins d’œil sur petit écran, dans les séries Beavis and Butt-head et Docteur Quinn, femme médecin.

En 1997, les médecins lui diagnostiquent une maladie neurodégénérative : le syndrome Shy-Drager. Il décèdera six ans plus tard, quelques mois après son âme sœur, June Carter. En 2004, il obtiendra un Grammy à titre posthume. En 2006, le film Walk the Line, (immortalisé par les interprétations de Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon) retrace la vie mouvementée de cette légende éternelle. Le 12 septembre 2008 est célébré le cinquième anniversaire de sa mort.

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mercredi 17 décembre 2008

Enfance et Musique - EN ROUTE (2005-320KB/S)


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Jacky Galou - NAGAWICKA (1996-320kb/s)



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Attention, j'ai scanne 2 fois le front cover dans le fichier rar.Pour avoir le back cover, il vous faudra copier l'image du blog.

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mardi 2 décembre 2008

KENNY DORHAM - Afro-Cuban (1998-320kb/s)

Kenny Dorham (McKinley Howard Dorham) était un trompettiste et compositeur de jazz américain né le 30 août 1924 à Fairfield (Texas) et décédé le 5 décembre 1972 à New York.

Kenny Dorham commence à apprendre la piano à l'âge de 7 ans. Il passe à la trompette lors de son entrée au « Wiley College » où il commence des études de pharmacie. En 1942, il est incorporé dans l'armée où il fait partie d'une équipe de boxe.

Libéré en 1943, il fait ses début comme musicien professionnel dans l'orchestre de Russell Jacquet. Il s'installe ensuite à New York où il joue pour Dizzy Gillespie, Billy Eckstine, Lionel Hampton et Mercer Ellington. Son timbre rond et doux à la trompette lui vaut le surnom de « Quiet Kenny ». De 1948 à 1950, il fait partie du quintet de Charlie Parker.

Dans les années 50, on l'entend dans la formation de Thelonious Monk, dans les Jazz Messengers d'Art Blakey et, brièvement, dans le quintet de Max Roach. Il dirige aussi ses propres groupes où l'on peut entendre des musiciens comme Bobby Timmons, Herbie Hancock, Joe Henderson, Charles Davis, Kenny Burrell, Butch Warren, Tony Williams,...

De la fin des années 50 à son décès en 1972, il est un musicien « free lance » très actif à New York. Comme sideman (pour John Coltrane, Randy Weston, Oliver Nelson, Jackie McLean, Clifford Jordan, Andrew Hill, Milt Jackson, Joe Henderson, Barry Harris, Cedar Walton ...) ou comme leader, il participe à de nombreux enregistrements. Parallèlement, il enseigne à la « Lennox School of Jazz », puis à la « NYU School of Music ». Il écrit aussi pour la revue Downbeat.

Il meurt en 1972 des suites d'un maladie rénale.

Trompettiste représentatif des styles bebop et hard bop, Kenny Dorham est facilement reconnaissable par son articulation singulière et son timbre chaud et feutré. Il brille spécialement dans l'interprétation du blues. Il introduit les rythmes de l'amérique du sud dans ses compositions ("Una mas"). Sa sensibilité et sa créativité font de lui un des trompettistes les plus excitants de son époque. Il est aussi le compositeur de nombreux titres qui son devenu des standards du jazz : « Blue Bossa », « Prince Albert », « Lotus Blossom », « Una Mas », « Whistle Stop »

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GEORGE FENTON - Original Soundtrack - Land Of Freedom (1995-320kb/s)


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lundi 1 décembre 2008

JAVA - Hawaii (2000-320kb/s)

Avec une devise pareille, « Sex, accordéon et alcool », le rap-musette de Java ne pouvait qu’enflammer les foules. Pour sûr, le cocktail sympathique et allumé de ce groupe haut en couleurs, ce n’est pas de la menthe à l’eau, mais un bon dosage plein d’humour et savoureux, entre textes malins, ambiances électro, contrebasse déchaînée et des airs d’accordéon complètement déjantés. Lino Ventura dirait que Java, « faut quand même admettre que c’est plutôt une boisson d’homme », mais les femmes aussi y trouvent leur compte, et pour finir, tout le monde se fend bien la poire à l’écoute des rimes tordantes et des jeux de mots bien arrosés de nos cinq parigots préférés. En effet, non seulement Java a su renouveler le rap et la musette, deux genres musicaux quelque peu éculés à trop avoir été caricaturés, mais Java a aussi beaucoup fait pour la condition de la femme, en réhabilitant…Le Poil !

C’est en 2000 que Erwan (chant), Alexis (batterie), Jérôme (contrebasse) et François Xavier dit Fixi (claviers et accordéon), quatre têtes de chien à la langue bien pendue et au rap bien musette, mettent leur tambouille musicale délirant au menu du jour en publiant un premier opus, « Hawaï » où l’on peut retrouver des morceaux d’anthologie comme « Le Poil » (toutes celles qui souffrent le martyre à coup d’épilation à la cire doivent ABSOLUMENT écouter cette chanson géniale !) et « Sex, accordéon et alcool » (avec une chouette référence aux « Valseuses » : « décontracté du gland » ça vous dit quelque chose ?!?). Après la sortie d’un live en 2001, « Java sur Seine », Java est de retour dans les bacs en 2003 avec un nouvel opus, « Safari Croisière ».

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