jeudi 28 août 2008

SKALA FAMILIE (1999-320kb/s)


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K2R RIDDIM - Carnet de roots (1998-320kb/s)


L’’histoire commence en 1992 dans le 95 à Cergy. Trois potes (Thierry, Loïc et Thibault) forment le trio à la base de K2R. De fil en aiguille le trio s’agrandit et de nouveaux membres arrivent dans le groupe. Vers 1997, ils décident tous ensemble que leur répertoire sera ensoleillé…jamaïcain. A partir de ce moment une véritable structure va se monter autour du groupe pour justement le rendre viable à long terme. Les membres de K2R vont gérer leur truc en indépendants comme ils l’entendent. Champions de l’auto production, l’ensemble de leur discographie, ils ne le doivent qu’à eux-mêmes et à leur talent. Leur premier album sort en 1998 « Carnet de Roots » qui va se vendre à plus de 10 000 exemplaires en quelques mois. Auto produit et très bien conçu, cet album est venu donner une impulsion de plus au reggae français. Il montre le potentiel prometteur de chacun des membres du groupe. Les textes sont aussi bien en français qu’en anglais ou en linguala. Le fait d’utiliser différentes langues vient enrichir la musicalité. Chez K2R on retiendra plus la forme que le fond. Les thèmes sont sympas, pas particulièrement militants mais intègres, ils écrivent avec une touche d’humour noir pas déplaisante (La discrimination, Politika, Consommer avec modération) et prône la positive vibe (Limbisa, Music Vibes, Losambo). C’est dommage qu’un groupe autant habitué aux foules ne prennent pas plus souvent position….Just One [rasta du groupe] montre leur le chemin…Je préfère me pencher sur l’instru et les arrangements musicaux qui eux valent vraiment le détour ! Ils en ont du talent et ce sont de très bons musiciens. Comme le dit l’une des pages internet qui les concerne : « Ne vous attendez pas lors d’un de leur concert à danser mollement d’un pied sur l’autre ! » Ils affectionnent le ska (Take the Ska Train), le rocksteady et les rythmes africains, créoles…et le dub (Horns in the moon). On ne peut pas dire qu’ils font dans le roots reggae mais ils savent très bien le faire aussi. Non K2R, c’est une ambiance concert brûlante, une atmosphère bon esprit, hyper positif où chacun s’exprime, où on « Big Up » les solos, où on jump toute la soirée et …où on imite URoy ( ?) non, c’est pas pour être méchant mais l’influence a ses limites, cela dit le chanteur l’imite très bien sur Woman’s love. Grande originalité du groupe, l’introduction du violoncelle dans leurs compos (Dub en Do mineur), à part Third World que j’avais vu reprendre « Rastaman Chant » au violoncelle, je ne me souviens pas avoir souvent vu ça, et en plus c’est réussi ! Une solide section basse/batterie cartonnent sur les steppers, les raggas, et autres rythmiques affolant à la fois le cœur et les jambes !

Le niveau est bon chez K2R, faut dire qu’ils ont une expérience béton de la scène. En 1999 (l’année du reggae français) ils partent pour leur première tournée nationale, ils feront plus de 200 concerts entre 1999 et 2000 dont le Garance Reggae Festival à Bercy en juin 1999 après avoir raflé le premier prix d’un « tremplin rock ». En 1999 encore on les voit à l’émission Nulle Part Ailleurs sur Canal + et on peut les croiser tout l’été dans les festivals, le K2R Riddim résonne de plus en plus loin ! De toute cette expérience sur scène, sort un « Live » où on retrouve ces ambiances de feu. En 2000 une société de production et d’édition se crée autour de K2R Riddim : Aïlissam (Massilia à l’envers - siège social de la Sté). Distribué par Wagram, K2R Riddim insiste sur sa liberté et ne veut pas tomber dans les rouages de l’industrie du disque pour être sur-médiatisé un jour et oublié le lendemain. Gardant la tête froide le groupe sort son deuxième album en 2001 « Appel d’R » qui va être bien accueilli par tout le monde. Le résultat est encore meilleur. Les partis pris artistiques sont les mêmes dans le sens où on trouve du rocksteady, du reggae, du ska, du dub mais le tout est encore mieux maîtriser, le mix est de meilleur qualité et des morceaux sortent vraiment du lot par la réussite d’exécution. Le feeling jazzy jamaican est toujours là et K2R repart à l’assaut des scènes françaises pendant l’été 2002. On a pu les voir notamment aux Solidays en juillet. Sur leur site internet officiel que je vous invite à visiter, y est écrit le but premier du groupe : « concilier qualité artistique et développement à long terme, choix personnels et indépendance ». K2R Riddim nous a pour l’instant offert un beau voyage au cœur de 50 ans de musique jamaïcaine, ils ont prouvé qu’ils connaissaient ce répertoire mais attention : dire que K2R Riddim est un groupe de reggae est faux et franchement réducteur pour décrire leur style musical. Encore un ORDI (Objet Reggae Difficilement Identifiable) du reggae français. K2R c’est une belle histoire pleine de rencontres, de kilomètres et de « serrage de coudes », une aventure humaine et musicale. K2R Riddim sort le 29 mars 2004 qui s’intitule « Décaphonik », je vous invite à lire la chronique de cet opus d’une maturité rare. Petite ombre au tableau, en avril 2004, DJ Cultcha (dit Ange) et Just One quittent le groupe pour des raisons visiblement artistiques et personnelles. Les premiers concerts (à huit) se passent pour le moment très bien et le nouveau trio de chanteurs (Loïc, Thybo et Dorothée) assure sans problème. K2R est encore là et tourne une nouvelle page de son carnet de roots. Après être allés à la rencontre de leur public pour promouvoir ce nouvel opus, les voilà repartis sur la route pour le Decaphonik Tour 2004, partageant les scènes avec des artistes comme Sergent Garcia, Stanley Beckford ou encore Toots & The Maytals. Timike (Mister Gang) et Lord Bithume (Lokos) les accompagnent pour, une fois de plus, mettre le faya à l’hexagone !

Après des difficultés à retrouver leur public passé, le groupe s'est dissout à l'automne 2007. Fin d'une belle et grande aventure.

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mercredi 27 août 2008

PORNO RIVISTE - fino alla fine (1999-320kb/s)


Nascono nel 1994, ma la formazione definitiva si ha con l’inserimento nel gruppo di Dani, che permette al gruppo di trovare un equilibrio duraturo. Cominciano così a comporre le loro prime canzoni che vengono pubblicate nel demo-tape “Chi non combatte cade”, nel dicembre del 1995.

Poco dopo viene alla luce “Sogni e incubi” che viene accolto molto bene nella scena italiana tanto da esaurire un migliaio di copie in pochissimo tempo. A partire da questa produzione vengono affiancati dalla Tube Records che li produce tutt’oggi. Nel 1997 esce “Cosa facciamo?”. Segue un tour in Veneto, Liguria, Piemonte, Emilia Romagna, Svizzera e Lombardia, spesso dividendo il palco con gruppi già consolidati nella scena italiana come i Punkreas. Anche la stampa e le radio cominciano ad interessarsi, frequenti i passaggi su Radio Lupo Solitario, Radio Onda d’Urto, Radio Popolare, Radio Sherwood, Radio Black Out, Controradio, Radio Onda Rossa e altredi alcune loro canzoni.

Nel 1999 registrano uno split con i Pay co-prodotto da Sottosopra e Tube, e si dedicano anche al loro secondo lavoro interamente prodotto dalla Tube Records e distribuito da Venus: "Fino alla fine". Subito dopo l'uscita del cd il batterista "Rambo" viene sostituito dal "Becio", ex KillJoint. Sempre nello stesso anno esce la ristampa di "Sogni e Incubi" e vengono pubblicati loro canzoni in compilation e sul Sampler di Rock Sound del febbraio 2000.

Le Porno Riviste decidono di ristampare il primo cd, che prende il nome di "Sogni, incubi & la cosa inutile", con alcuni vecchi brani rimasterizzati, e altri riregistrati e riadattati per l'occasione. Nel 2001 esce il disco "Codice a sbarre", seguito da un accordo per l'organizzazione dei concerti con la Bloom Agency che li porterà ad effettuare circa 100 concerti in un anno e mezzo. Lo stesso anno, una dozzina di compilation pubblicano almeno un brano delle Porno Riviste. Il 24 aprile del 2003 esce il loro ultimo disco, "Tensione 16", che ci mostra una loro versione rivista e migliorata: la voce di Tommi diventa più ruvida e cupa, i testi vertono più sulla denuncia sociale che sui meri fatti personali, e la struttura delle canzoni è nettamente più curata.

Nel 2004 Tommi e Marco hanno preso parte al side-project Sbirri, pubblicando un lavoro omonimo per la Tube Records. Il gruppo ha sonorità Reggae Ska Punk che ricordano quelle dei Clash, ma con testi e cantato che li ancorano al genere "punk italiano". Nel 2006 Tommi e Marco danno vita anche al progetto Tommi e Gli Onesti Cittadini, progetto solista di Tommi prodotto anch'esso dalla Tube Records. Il 4 maggio dello stesso anno esce il loro DVD, con un filmato di diversi concerti (montati dallo Due Effe) e di foto tra retroscena e viaggi. Riprendono anche i concerti dal vivo con il Tube Punk Festival, portando in tour una scaletta rivisitata con molti pezzi dei precedenti album (non eseguiti dal vivo da molto tempo).

Il 18 maggio 2007 pubblicano, in contemporanea con l'inizio del nuovo tour, l'LP "La seconda possibilità", un album composto da undici brani. I testi sono decisamente più introspettivi rispetto all'album precedente, e mostrano aspetti nuovi delle personalità dei membri della band. Ne "La seconda possibilità" generalmente non si giudica il mondo o il sistema, ma il modo di pensare proprio di ogni singolo individuo; ogni canzone parla di un tipo di persona dal quale il gruppo prende le distanze morali ('Un insetto', 'Stanze Vuote'), oppure di autoanalisi in certi casi positiva in altri negativa ('Voglio un cane', 'Dimmi'). Anche a livello musicale si nota un lieve cambiamento di stile; i testi si amalgamano armoniosamente con le melodie (caratteristica raramente richiesta dal genere), e se Tommi mantiene in parte quel suo stile di voce ironico pur ritornando ad un tono più naturale rispetto a "Tensione 16" (come quello dei primi album), Dani mostra di saper modulare molto bene la voce pur mantenendo la sua impostazione puramente punk.

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LUDWIG VON 88 - 17 plombs pour peter les tubes (1994-320kb/s)


Ludwig von 88 est un groupe de punk rock et rock français à tendance résolument festive, qui était très actif sur la scène rock alternatif des années 1980 et 1990. Leur musique est marquée par la dérision punk-destroy.

Bien que ne se produisant plus en concert, le groupe semble encore agité de quelques soubresauts de temps à autre.

Après des débuts aux alentours de 1983, leur premier véritable disque sort en 1986 : Houlala. Il s'agit là de leurs premiers cris face à une société qu'ils jugent en déroute. Ils se font connaître en composant de nombreuses chansons au second degré sur des vedettes : Louison Bobet, Nicolae Ceauşescu, Maria Callas, Jacques Chirac, Jodie Foster, etc. Maniant l'ironie et dénonçant les travers et les clichés de la société, le groupe aura marqué le rock français.

Le groupe aborde parfois des thèmes plus sérieux tel que la guerre (Libanais raides, Hiroshima), la drogue (Le Manège enchanté, Kaliman), les inégalités nord/sud (Poussière d'Empire) ou la misère (LSD for Éthiopie, In the Ghettos) mais toujours avec détachement et ironie.

Leur configuration musicale est celle de beaucoup de groupes de l'époque, développée par Métal Urbain et reprise notamment par Bérurier Noir : guitare, boîte à rythme, chant et raïa derrière.

Le groupe a connu des formations diverses et variées mais se stabilise à la fin des années 1980 avec au chant Karim Berrouka et Fabrice Barthelon, à la guitare électrique Nobru (Bruno Garcia), à la basse Laurent Manet puis Charlu Ombre (des Nuclear Device) et enfin, aux « machines », Jean-Mi. Ils sont alors connus pour leurs concerts qui peuvent durer plusieurs heures, leur sens de l'humour et leurs costumes bricolés à partir de maillots de cyclistes, bonnets ridicules, équipements de plongée ou encore ponchos mexicains.

Si le groupe ne s'est jamais officiellement séparé, il n'en reste pas moins en pause prolongée depuis janvier 1999. Nobru (Bruno Garcia de son vrai nom), le guitariste, officie désormais dans Sergent Garcia et Jean-Mi alias Junior Cony s'est lancé dans la dub. On le retrouve également derrière les machines de Bérurier noir.

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dimanche 17 août 2008

en vacances....

REPRISE EN SEPTEMBRE.....

A BIENTOT!